ESPOL-LAB est l’unité de recherche d’ESPOL. Elle fédère une équipe d’enseignant.e.s-chercheur.euse.s qui se donnent le politique comme objet central d’investigation et d’analyse. L’interrogation sur les frontières du politique et sur le rapport du politique à la vie en société est au cœur du projet scientifique d’ESPOL-LAB. Quelle est la portée réelle de la décision politique ? Quels en sont les ressorts ? Dans quelle mesure le politique renvoie-t-il (encore) aux modalités de régulations des sociétés ? Le doit-il ? L’apparente fragilité de l’Etat contemporain accentuée par l’éclatement des allégeances identitaires, la mondialisation croissante des économies et l’émergence de nouvelles formes de violence et de gouvernance viennent souligner la difficulté à organiser les rapports sociaux et à donner sens au vivre ensemble. Pour autant, si l’Etat moderne peut ne plus apparaître comme le cadre exclusif à l’intérieur duquel s’élaborent et se transforment les règles communes, il n’en garde pas moins un attrait inégalé et une capacité à orienter et à organiser le devenir des sociétés. Dans ce contexte, ESPOL-LAB a pour vocation de contribuer à éclairer les processus de décision politique, leurs fondements normatifs et les contraintes qu’ils subissent, ainsi que le rapport continuellement transformé au territoire et à la violence en s’appuyant sur une équipe où les principaux sous-champs de la science politique (politiques publiques, relations internationales, politique comparée, histoire des idées politiques, théorie politique) sont représentés. Pour cela, les recherches conduites au sein d’ESPOL-LAB s’articulent autour de trois axes thématiques qui ont pour visée commune d’interroger les transformations contemporaines du politique : (1) Qualité de la démocratie ; (2) Reconfigurations de l’International ; (3) Politiques de l’Anthropocène. L’Europe constitue une dimension structurante des recherches conduites à ESPOL présente dans chacun des trois axes thématiques.
1) Qualité de la démocratie
La démocratie représentative est mise à l’épreuve depuis plusieurs décennies, en Europe comme dans le reste du monde. En appréhender les causes multiformes est un des défis majeurs des sciences sociales et plus particulièrement de la science politique contemporaine. Le rôle des partis politiques et des gouvernements se transforment. Dans un monde globalisé, la position des états-nations dans l’Union Européenne change. Les formes et les arènes de la participation politique se diversifient. La montée en puissance de formations dites “populistes” cristallise le rejet pour les élites politiques.
À partir d’une réflexion sur les principes fondamentaux de la démocratie, cet axe thématique vise à analyser les conditions formelles et procédurales de la démocratie, la capacité des institutions politiques à satisfaire ces critères ainsi que les causes et conséquences de la transformation démocratique. Les recherches menées sur ces enjeux dépassent une lecture strictement juridique de la démocratie pour privilégier aussi bien une réflexion théorique sur les critères du bon gouvernement qu’une analyse empirique des processus politiques.
Mobilisant les outils de la philosophie politique, de la sociologie politique et de l’analyse des politiques publiques, les travaux de cet axe portent plus spécifiquement sur :
– la représentation politique (élections, partis et parlements),
– les nouveaux espaces de la démocratie (notamment la démocratie économique),
– la démocratie électronique.
2) Reconfigurations de l’International
Cet axe thématique explore les transformations contemporaines de l’International. Classiquement appréhendé comme espace abstrait et sans territoire propre enveloppant des phénomènes politiques et sociaux qui s’établiraient soit totalement hors de l’Etat soit entre les Etats, l’International peut aussi se comprendre comme un certain régime de limites, historiquement contingent, articulé autour de la division spatiale entre l’interne et l’externe, et à partir duquel a pu s’élaborer tout un ensemble de distinctions normatives et structurantes de la pratique politique et de la compréhension même du politique : distinction entre le citoyen et l’étranger, entre la politique intérieure et la politique étrangère, entre le crime et la guerre, entre le criminel et l’ennemi, entre la sécurité intérieure et la défense nationale, entre la police et les forces armées etc.
S’il a toujours été mis à l’épreuve et s’il s’est continuellement transformé sous les effets, notamment, d’une tendance à l’intégration globale tant sociétale qu’institutionnelle, et contrairement à ce qu’a pu suggérer une certaine littérature à propos de l’avènement d’un « monde global et sans frontière, » l’International ne s’est toutefois jamais totalement dissolu dans une « politique mondiale » (world politics) qui ferait abstraction des Etats ou se déploierait au-delà d’eux. Plutôt que de disparaître, l’Etat se transforme et, avec lui, l’International dont les travaux conduits sous ce troisième axe se proposent d’explorer les reconfigurations contemporaines.
Dans une perspective critique et résolument réflexive, ces travaux interrogent tout particulièrement les inclinaisons et les réorientations du processus historique de construction de l’Etat moderne, le rapport transformé à l’espace, aux frontières et à l’ennemi, les procédures contestées (et pourtant continuellement réaffirmées) de légitimation de l’autorité souveraine étatique et les transformations des conditions d’exercice de violence.
Parmi les thèmes qui animent les travaux de cet axe, on mentionnera notamment :
– la sécurité internationale et les organisations régionales et internationales de sécurité,
– les conflits armés, la guerre et la stratégie militaire,
– le terrorisme et l’antiterrorisme.
3) Politique de l’Anthropocène
L’Anthropocène désigne une nouvelle époque géologique de l’histoire de la Terre au cours de laquelle les humains sont devenus les principaux moteurs derrière les changements affectant la planète dans son ensemble. Changement climatique, perte de biodiversité, désertification, acidification des océans, mers de plastique, surexploitation des ressources naturelles et d’autres problèmes nés de l’accumulation par la globalisation capitaliste menacent l’habitabilité de la planète. Il caractérise un changement fondamental dans la relation humain-environnement alors que l’espèce humaine domine les processus biologiques et géologiques sur Terre. Ceci amène à se questionner quant aux implications politiques et sociales du concept d’Anthropocène.
Notre attention se porte en premier lieu sur les politiques de l’Anthropocène, à travers une variété de perspectives différentes. Les relations changeantes entre la nature et la société mettent en lumière l’accélération des contradictions et divisions dualistes comme une manière d’organiser lesdites relations selon des modalités capitalistes (par exemple, Nord/Sud, nature/culture, homme/femme, nous/eux, humain/non-humain). L’idée d’Anthropocène amène au premier plan la nécessité politique de penser nos relations à l’environnement dans l’ère du capitalisme avancé – ou Capitalocène. Le second fil de recherche explore les politiques pour l’Anthropocène. En réponse aux défis de l’Anthropocène, les sociétés humaines doivent remettre en question les rapports de pouvoir et repenser leurs principes et pratiques afin de s’éloigner de points critiques dans les natures planétaires.
Les travaux de cet axe se concentrent sur les Politiques de et pour l’Anthropocène, incluant :
– les réponses sociales et politiques à la crise environnementale
– les systèmes alimentaires actuels et les systèmes alimentaires alternatifs
– les visions et chemins vers un changement collectif, reliés au développement durable et à une réorganisation radicale des relations nature-société
Le projet ActEU étudie le déclin de la confiance et de la légitimité politiques en Europe. Il se concentre sur les interactions entre les attitudes politiques des citoyens, leur participation politique et la représentation de leurs préférences politiques.
Ce projet de 3 ans (mars 2023-février 2026) est financé par la Commission européenne dans le cadre du programme Horizon Europe (Research and Innovation Actions).
L’enquête comparative sur les candidats CCS est un projet multinational conjoint dont l’objectif est de collecter des données sur les candidats aux élections parlementaires nationales dans différents pays à l’aide d’un questionnaire de base commun afin de permettre des comparaisons entre les pays. La collecte de données comprend des enquêtes auprès des candidats ainsi que des informations contextuelles pertinentes concernant la circonscription du candidat et le système politique dans son ensemble.
Le Digital Parties Research Network (Réseau de recherche sur les partis numériques) se donne pour objectif d’analyser les partis politiques à l’ère du numérique. Il interroge l’existence ou non de « partis numériques » (digital parties) et, dans le cas existent, quels sont-ils et en quoi diffèrent-ils des autres partis « classiques ». Plus encore, c’est le degré de transformation (organisationnelle), ou son absence, au sein des partis à l’ère du numérique qui constitue le cœur des travaux du Digital Parties Research Network.
Le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) « Euro-Lab » – Réseau interdisciplinaire de recherche sur l’Union européenne, porté par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, le CNRS, l’Université de Strasbourg, et soutenu par 24 autres Universités et Grandes Écoles partenaires sur l’ensemble du territoire français, dont ESPOL, est un vaste réseau de recherche ayant pour vocation à fédérer l’ensemble des universitaires de sciences humaines et sociales qui travaillent sur l’Union européenne.
ESPOL-LAB est partenaire du projet RECONNECT. Il s’agit d’un projet pluridisciplinaire de 4 ans financé par la Commission européenne dans le cadre du programme H2020. Le consortium composé de 18 institutions académiques de 14 pays et coordonné par la KU Leuven.
JUSTCONSERVATION est un projet de recherche de trois ans, dirigé par ESPOL et financé par le Centre de Synthèse et d’Analyse sur la Biodiversité (CESAB) de la Fondation de recherche sur la biodiversité (FRB).
ESPOL-LAB est partenaire du projet Just-Scapes. Il s’agit d’un projet de 3 ans, regroupant 4 partenaires en Europe, financé par l’initiative intergouvernemental pan-européenne Joint Programming Initiative Climate(JPI Climate) dans le cadre de son progamme SOLSTICE.
ESPOL est impliquée dans le projet NETCONF (Réseaux & Congrès scientifiques) lancé en 2019 et co-porté avec le CRIEF (Université de Poitiers) et le CNRS. Grâce à un financement du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) Réseau URFIST et du CNRS, NETCONF rassemble 7 institutions avec pour objectif de caractériser l’effet que les congrès peuvent avoir sur la dynamique des réseaux scientifiques et leur internationalisation.
Le groupe de travail a émergé du constat qu’il n’y a jamais eu autant d’épisodes de violence “terroriste” que depuis les années 1970 et l’institutionnalisation progressive, en France, en Europe et aux Etats-Unis notamment, de ce que l’on appelle désormais “l’antiterrorisme”.
Le projet PEOPLE 2022 (« Pratiques Électorales et OPinions Lors des Élections 2022 »), qui succède au projet PELICAN 2020, est une recherche financée par le fond « Ambroise » de l’Université Catholique de Lille, par son école de science politique, ESPOL, et par les laboratoires CERAPS et LEM de l’Université de Lille. Dans un contexte de (sortie de) crise sanitaire, le projet explore la participation des citoyens français aux campagnes électorales et aux élections elles-mêmes, ainsi que l’influence des médias Web et papier sur leur comportement électoral.
ESPOL-LAB est impliqué depuis fin 2020 dans le projet “Semences paysannes” aux côtés de Bio en Grand Est et ARDEAR Grand-Est. Financé par l’Agence de l’eau Seine Normandie pour une durée de 3 ans, le projet a pour objectif de contribuer à la préservation de la ressource en eau en faisant évoluer les pratiques agricoles en soutenant le développement des semences paysannes, favorables à une moindre consommation d’eau.
SPRING, le Sport and Politics Research International Network Group, a été officiellement fondé le 22 octobre 2021 pour analyser les interactions entre le sport et la politique. Sa conférence fondatrice, intitulée “Global Issues and Sport”, a préparé le terrain autour de questions comme le changement climatique et le greenwashing dans le monde du sport, des liens entre sport et droits de l’humain ou encore entre sport et globalisation, entre autres sujets.
Participation Electorale, Listes et Candidats dans le Nord – 2020
Le projet PELICAN (« Participation Électorale dans la Métropole Lilloise ») est une recherche financée par ESPOL, l’école de science politique de l’Université Catholique de Lille, et par le laboratoire CERAPS de l’Université de Lille. Son équipe faisait partie des équipes réunies dans le Collectif de Recherche sur les Élections Municipales et Intercommunales (CREMI). Le projet visait à examiner la composition des listes électorales des communes de la région Hauts-de-France, et à étudier à la fois les déterminants de la participation au vote et ceux de l’abstention sur ce scrutin. Cet agenda de recherche a naturellement évolué sous l’effet de la crise sanitaire déclenchée sur la même période.
Projet « Farmer-led strategies to resist factory farming in the Global South »
Le Dr Brendan Coolsaet (ESPOL) et le Dr Kristin Reynolds (The New School / Yale University) ont obtenu une subvention du Tiny Beam Fund, une fondation privée basée aux États-Unis, en 2019 pour le projet « Farmer-led strategies to resist factory farming in the Global South ».
Le projet de recherche visait à mieux comprendre la dynamique de la production animale à petite échelle et industrielle dans les économies émergentes telles que le Brésil, l’Inde et la Chine, ainsi que dans les régions du monde qui ont traditionnellement reçu moins d’attention dans le développement agricole » pro-pauvres », comme certaines parties de l’Afrique de l’Ouest ou de l’Afrique de l’Est.
Projet “Reviving democratic participation in Europe: lessons from the crisis”
Le Prof. Michael Holmes (Liverpool Hope University) a effectué un séjour de recherche à ESPOL-LAB, été rendu possible par le soutien du Conseil régional Nord-Pas de Calais dans le cadre du programme « Accueil de chercheurs invités ». Le séjour à Lille, pendant toute l’année 2017, a permis à Michael Holmes de travailler à son projet sur l’impact de la crise de la zone euro sur les partis politiques en tant qu’agents de participation démocratique. Il a aussi débouché sur la préparation d’un ouvrage collectif (à paraître chez Manchester University Press) auquel Julien Navarro et Antonella Seddone contribuent, et à l’organisation d’un colloque international sur le Brexit en novembre 2017. Michael Holmes continue à collaborer avec ESPOL-LAB en tant que chercheur associé.
Projet “Between personalization and democratization”
De sept. 2015 à août 2017, ESPOL-LAB a accueilli une chercheuse post-doctorante, Antonella Seddone, pour son projet de recherche « Between personalization and democratization: the changing role of members within political parties ». Ce projet, s’inscrivant dans l’axe thématique Qualité de la démocratie, bénéficiait d’un financement dans le cadre du programme Accueil de Jeunes Chercheurs 2015 du Conseil Régional Nord – Pas de Calais. Outre les multiples réalisations en propre de la post-doctorante pendant son séjour à Lille, celui-ci a débouché sur de multiples publications en collaboration avec des membres de l’unité (en particulier Giulia Sandri). Antonella Seddone continue à collaborer avec plusieurs collègues d’ESPOL-LAB en tant que chercheuse associée.
L’équipe d’ESPOL-LAB se compose de vingt-et-un enseignant.e.s-chercheur.euse.s qui se donnent le politique comme objet central d’investigation et d’analyse : dix-huit maître.esse.s de conférences, un professeur HDR, un maître-assistant et trois chercheur.euse.s postdoctorant. La direction d’ESPOL-LAB est assurée par Sabine Weiland avec Thierry Chopin comme directeur adjoint.
ESPOL a également dix chercheur.euse.s associé.e.s. Nous nous réjouissons de l’intérêt des chercheur.euse.s à vouloir s’associer à ESPOL.
ESPOL-LAB est membre de l’ECPR (European Consortium for Political Research), le principal réseau de recherche en science politique en Europe. L’équipe apporte son soutien à la Revue Internationale de Politique Comparée et à la revue Politique européenne.
ESPOL invite les chercheurs.es intéressé.e.s par la possibilité de s’associer à l’Ecole et plus particulièrement à ESPOL-LAB, notre centre de recherche, à postuler via les formulaire ci-dessous. L’objectif étant d’enrichir la vie académique et intellectuelle d’ESPOL. Nous invitons les chercheur.euse.s dont le profil scientifique correspond aux thèmes de recherche de ESPOL à nous rejoindre.
Télécharger le formulaire de candidature
29-30 mars 2023 – Journée d’études
« Philosophie et théorie politiques (des relations) internationales »
Thierry BALZACQ – CERI – SciencesPo – Adrien SCHU – Université de Bordeaux – Thomas LINDEMANN – Université Versailles Saint-Quentin – R.B.J. WALKER – University of Victoria (BC, Canada) – Ninon GRANGÉ – Université de Paris VIII – Benjamin BOURCIER – ESPOL – Julie SAADA – Ecole de droit – SciencesPo – Valéry PRATT – EHESS – Thomas HIPPLER – Université de Caen – Institut pour la Paix – Janis GRZYBOWSKI – ESPOL – Philippe BONDITTI – ESPOL
29 mars 2023 – Keynote Address
“International, Political, Theoretical. On the Theory of the Modern International”
R.B.J. WALKER – University of Victoria, Canada
27 avril 2023 – Séminaire général d’ESPOL
“Saving popular sovereignty from a slow death in the EU”
Jan Pieter BEETZ – Université d’Utrecht, Pays-Bas
4 mai 2023 – Séminaire général d’ESPOL
“Political ethnography of Lega and Rassemblement National and local power”
Elisa BELLÉ – Sciences Po
20 janvier 2022 – Séminaire général d’ESPOL
“The UN SDGs and food system transformation”
Sabine WEILAND – ESPOL, Université catholique de Lille
3 février 2022 – Conférence d’ESPOL
« No Demos, souveraineté et démocratie à l’épreuve de l’Europe »
Céline SPECTOR – Sorbonne Université
24 février 2022 – Conférence d’ESPOL
“The politics of (non)knowledge at Europe’s borders: Errors, fakes and subjectivity”
Sarah PERRET – King’s College London
3 mars 2022 – Séminaire général d’ESPOL
“Europeanisation of digital health policies in France, Austria, and Ireland”
Chloé BERUT – Laboratoire Printemps, DREES (Ministère des Solidarités et de la Santé)
9 mars 2022 – Séminaire d’ESPOL
“Climate change and Security. Administrations facing the global and uncertainty”
Sofia KABBEJ – University of Queensland, Australie
17 mars 2022 – Conférence d’ESPOL
“Populist radical right parties in Europe and Latin America”
Lisa ZANOTTI ANDERLONI – Universidad Diego Portales, Santiago de Chile, Chili
24 mars 2022 – Séminaire général d’ESPOL
« Une perspective wébérienne de l’articulation empirie et théorie »
Béatrice HIBOU – Sciences Po Paris, CERI
22 septembre 2022 – Conférence d’ESPOL
“Prussian Marseillaise: French Intellectuals and the Second Cold War”
Grey ANDERSON – École Polytechnique, Paris
6 octobre 2022 – Leçon inaugurale d’ESPOL
“A Culture of Cakeism: Why do Brexiters and Rejoiners Misunderstand the EU?”
Andrew GLENCROSS – ESPOL, Université catholique de Lille
20-21 octobre 2022 – Colloque de lancement de l’Institut Pour la Paix
« Les paix en conflit ? »
Allocution de conclusion le 21 octobre par Étienne BALIBAR– Professeur émérite, Université Paris Nanterre
3 novembre 2022 – Séminaire général d’ESPOL
« La figure du paysan. La ferme, l’AMAP et la politique »
Romuald BOTTE – AMAP des Weppes & Bruno VILLALBA – laboratoire Printemps, AgroParisTech
24 novembre 2022 – Conférence d’ESPOL
« La justice sociale dans l’Union Européenne »
Mathilde UNGER – Université de Strasbourg
28 janvier 2021 – Conférence d’ESPOL
“Beyond populism: Critical reflections on the debate about populism”
Benjamin DE CLEEN – Vrije Universiteit Brussel, Belgique
11 février 2021 – Séminaire général d’ESPOL
“The European Union in the Sahel: Projecting stability, transforming the region”
Edoardo BALDARO – Université Libre de Bruxelles, Belgique
4 mars 2021 – Conférence d’ESPOL
“Diplomatic courtship and contestation in EU-Russia relations”
Anna-Sophie MAASS – University of Lancaster, Royaume-Uni
18 mars 2021 – Conférence d’ESPOL
“Harassment in Politics. The character, explanations and impact of political harassment”
Karina KOSIARA-PEDERSEN – Université de Copenhague, Danemark
15-16 avril 2021 – Symposium d’ESPOL
“The Making of Modern International Realm: T. Hobbes to J. Bentham”
Benjamin BOURCIER – ESPOL, Université Catholique de Lille, France
Mikko JAKONEN – Université de Jyväskylä, Finlande
22 avril 2021 – Séminaire général d’ESPOL
“Un nouveau droit pour l’anthropocène ?
Vers un droit des relations humains/non-humains ?”
Ferhat TAYLAN – Université de Bordeaux, France
6 mai 2021 – Séminaire général d’ESPOL
“Militer, soulager, humilier, injurier :
Regards sur le rire politique en France lors des élections présidentielles de 2017”
Guillaume GRIGNARD– Université Libre de Bruxelles, Belgique
23 septembre 2021 – Séminaire général d’ESPOL
“Framing Covid-19: Crises narratives and Europeanization in French, German and Swedish public discourse”
Tatiana COUTTO – Centre for European Studies and Comparative Politics (CEE), Sciences Po , France
30 septembre 2021 – Conférence d’ESPOL (en ligne)
“Continuation or change? Germany after the Federal Elections”
Sebastian BUKOW – Heinrich-Böll-Stiftung, Allemagne
14 octobre 2021 – Leçon inaugurale ESPOL (en ligne)
“Making moral migration policies”
Shoshana FINE – ESPOL, Université Catholique de Lille, France
21 octobre 2021 – Séminaire général d’ESPOL
“Transformation urbaine”
Thomas WERQUIN – urbaniste & chargé d’enseignement à ESPOL, Université Catholique de Lille, France
18 novembre 2021 – Séminaire général d’ESPOL
“Book launch: Rewriting Histories of the Use of Force. Cambridge University Press 2021.”
Agatha VERDEBOUT – ESPOL, Université Catholique de Lille, France
25 novembre 2021 – Conférence d’ESPOL (en ligne)
“Book launch and panel discussion: Digital parties. The Challenges of Online Organisation and Participation. Springer 2021.”
Giulia SANDRI – ESPOL, Université Catholique de Lille, France