Vot\u00e9s \u00e0 l\u2019Assembl\u00e9e nationale avant d\u2019\u00eatre d\u00e9battus au S\u00e9nat lundi, le rachat des RTT ou la hausse du plafond des heures suppl\u00e9mentaires d\u00e9fiscalis\u00e9es r\u00e9jouissent \u00e0 droite et indignent \u00e0 gauche. Pour Alexis Massart, politologue et directeur de l\u2019Ecole europ\u00e9enne de sciences politiques et sociales (Espol) \u00e0 l\u2019universit\u00e9 catholique de Lille, ces mesures s\u2019expliquent par la n\u00e9cessit\u00e9 pour la majorit\u00e9 de \u00abdonner des gages \u00e0 droite\u00bb.<\/i><\/p>\n
Port\u00e9 par Val\u00e9rie P\u00e9cresse pendant la pr\u00e9sidentielle, le rachat des RTT fait son retour via le projet de loi de finances rectificative. Les compromis auxquels sont contraints les macronistes sont donc plus faciles avec la droite qu\u2019avec la gauche\u2009?<\/b><\/p>\n
Tr\u00e8s clairement, oui. Prenez la configuration de l\u2019Assembl\u00e9e nationale. Certains groupes auraient pu ouvrir la porte \u00e0 des discussions sur un pacte de gouvernement ou, tout du moins, sur des approbations au cas par cas. Des lignes rouges ont \u00e9t\u00e9 fix\u00e9es, excluant le Rassemblement national et La France insoumise. Les \u00e9cologistes et les socialistes, rassembl\u00e9s au sein de la Nupes, sont dans la roue de M\u00e9lenchon [\u2026]<\/p>\n<\/article>\n\n\n