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[ARTICLE DE PRESSE] Chopin T., « Faire école d’Europe », Le Grand Continent, 21 octobre 2020

Les Français expriment une défiance de plus en plus forte vis-à-vis de l’Union européenne (+11 points de pourcentage comparé à la moyenne européenne), ce qui les place à l’un des niveaux d’euroscepticisme parmi les plus élevés de l’Union)1. La France, pays fondateur, se classe parmi les pays où les jugements négatifs vis-à-vis de l’Europe sont les plus répandus. De manière générale, le manque de connaissances sur le fonctionnement de l’UE constitue un élément majeur du rapport de défiance des Français à l’Europe (la France occupe le dernier rang parmi les 27)2. Dans cette perspective, la question de l’acquisition de connaissances et par là même celle de l’éducation sont essentielles. Il ne s’agit pas ici de considérer que l’accroissement des connaissances doit être instrumentalisé pour accroître l’europhilie des Français  ; bien plutôt, il s’agit de considérer que la France étant un pays membre fondateur de l’Union européenne participant à l’ensemble de ses politiques, cela implique que les jeunes gens puissent recevoir un enseignement sur l’«  Europe  » permettant l’appropriation par les élèves de cette échelle de citoyenneté complémentaire de l’échelle nationale. […]

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